Loiret Trente-deux militants anti-OGM en garde à vue
Trente-deux militants anti-OGM étaient en garde à vue lundi matin dans deux gendarmeries du Loiret, après avoir détruit deux plantations de maïs transgénique durant la nuit, ont indiqué la gendarmerie et la porte-parole du Collectif Loiret sans OGM, Franciska Soler.
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"Trente-deux militants ont été placés en garde à vue dans les gendarmeries d'Orléans et de Pithiviers", a déclaré l'officier de communication de la gendarmerie. Le groupe de militants a détruit deux parcelles d'essais de maïs transgénique dans la nuit de dimanche à lundi, d'abord sur la commune de Santilly, en Eure-et-Loire, et ensuite à Villereau dans le Loiret, selon la gendarmerie. "Les faucheurs se sont attaqués à un champ de 3.000 m³ entre trois et quatre heures du matin, sur la commune de Villereau. Ils ont rapidement été interpellés, car ils avaient effectué un repérage le 2 août et les gendarmes exerçaient depuis une surveillance 24 heures sur 24", a indiqué l'officier de communication de la gendarmerie.
Le 27 juin, la cour d'appel d'Orléans a condamné à 2 mois de prison ferme Jean-Emile Sanchez, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, et à 2 mois avec sursis 48 autres militants anti-OGM, qui avaient tous été relaxés en première instance pour le fauchage de parcelles de maïs génétiquement modifié dans le Loiret en 2004 et 2005.
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